Jean-Marc Burlet
9 déc. 20212 Min
Mis à jour : 13 déc. 2021
La colère gronde au sein des sections syndicales CFE-CGC Sanofi !
Dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire de 2022, la CFE-CGC Sanofi a rencontré pour la deuxième fois la direction afin d'exposer ses revendications le mercredi 8 décembre. En effet, après le gel des salaires en 2020, l'augmentation générale des salaires de 1 % proposée par la direction lors de la dernière réunion NAO est insuffisante au regard des bons résultats du groupe et d'une inflation annuelle de 2,8 %.
Un pouvoir d'achat raboté
Année après année, notre pouvoir d'achat est raboté par la volonté de notre direction générale de faire des économies sur nos salaires pour augmenter ses marges. Or, le coût de la vie ne cesse d'augmenter, et les prévisions 2022 ne sont pas au beau fixe. Sont prévues notamment dès le premier trimestre 2022 une augmentation de 12 % du prix de l'électricité, une augmentation de 2 % du prix des autoroutes, ainsi qu'une hausse des prix de l'alimentation et des loyers.
La CFE-CGC Sanofi continuera donc de revendiquer 5 % d’augmentation de la masse salariale pour :
une augmentation collective de 3 % ,
des augmentations individuelles motivantes,
une enveloppe suffisante pour l’application de l’accord Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
La CFE-CGC Sanofi demande aussi :
une mesure spécifique pour les salariés n’ayant pas bénéficié d’une augmentation individuelle depuis au moins 3 ans et plus,
un plan d’actionnariat des salariés intégrant une attribution plus importante d’actions gratuites,
la renégociation de l’accord groupe de 2005 portant sur la prime d’ancienneté (déplafonnement, ancienneté pour les cadres hors RVI),
une clause de revoyure à mi-année.
Pour les sections syndicales de la CFE-CGC Sanofi, les négociations ne sont pas terminées.